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Anthropologie anarchiste
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Graeber, David. 2004. Fragments of an Anarchist Anthropology, Chicago, Prickly Paradigm Press.
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Scott, John C., Seeing like a State
Economie politique
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Bockman, Johanna, Markets in the Name of Socialism
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Carson, Kevin, Homebrew Industrial Revolution
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Carson, Kevin, "The Iron Fist behind the Invisible Hand"
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Carson, Kevin, "Energy and Infrastructure"
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Gibson-Graham, J. K. 2006. A Postcapitalist Politics, Minneapolis, University of Minnesota Press.
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Guillèn, Abraham, voir son texte sur l'économie socialiste libertaire
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Ling, Ray, "Scarcity and Abondance under Anarchism"
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Lum, Dyer D., The Economics of Anarchy [pas une priorité au vu des controverses]
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Ostrom, Elinor
- « A General Framework for Analyzing Sustainability of Social-Ecological Systems », Science 325, nᵒ 5939, 2009, 419‑22.
- Governing the Commons: The Evolution of Institutions for Collective Action, Cambridge University Press, 1990.
- Understanding Institutional Diversity, Princeton University Press, 2009.
Vaněk, Jaroslav. 1970. General Theory of Labor-managed Market Economies, Cornell University Press.
Dans cet ouvrage complexe du fait de son approche mathématique, l'économiste néoclassique Jaroslav Vanek tente d'établir un modèle pour une économie socialiste de marché, composée de firmes autogérées. Inspiré du modèle Yougoslave, il fait suite à d'autres économistes tels que Benjamin Ward qui tentent de théoriser une économie intermédiaire entre communisme et capitalisme. Il conclue notamment de la supériorité du marché "autogéré" en cela qu'il serait beaucoup plus favorable au maintien de conditions de concurrence réelle ; il pense qu'un tel marché serait moins prompt à sombrer dans des monopoles, et que la taille moyenne des firmes serait en général plus petite tout en assurant un usage plus efficient des ressources. Vanek reste toutefois dans un cadre étatique, et considère que les autorités nationales et locales doivent jouer un rôle pour aider le marché autogéré, notamment en aidant la circulation des informations. Egalement, il remet en cause la propriété privée et considère que les moyens de production doivent appartenir avant tout à la société, et non aux travailleurs qui les utilisent et gèrent. Enfin, son approche est réformiste ; il pense qu'une transition vers un tel socialisme de marché nécessite l'apport du pouvoir étatique
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Histoire ouvrière, histoire des mouvements sociaux féministes
- Canning, Kathleen. 2002. Languages of Labor and Gender: female factory work in Germany, 1850-1914, Ann Arbor, University of Michigan Press.
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Koopmans, Ruud. 1993. « The Dynamics of Protest Waves: West Germany, 1965 to 1989 », American Sociological Review, 58 (5), 637‑658. Rudd Koopmans s'intéresse aux "nouveaux mouvements sociaux" (bien qu'il ait un regard critique sur la réalité ou non des NMS) de la seconde moitié du XXème siècle, principalement en Allemagne, mais il fait référence aussi aux mouvements italiens, US (mouvement des civil rights) ou encore les Pays-Bas. Le coeur de son analyse est d'essayer de comprendre les dynamiques des actions collectives ; quelle logique il existe dans les successions de mobilisations et de démobilisations, et leurs formes. Etudier les évolutions des mouvements, leur croissance et décroissance, implique aussi de savoir qu'est ce qui est efficace et qu'est ce qui ne l'est pas dans leurs actions et formes organisationnelles.☕
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Commentaire de Purple Black sur l'article de Rudd Koopmans
- Rancière, Jacques. 2012 [1981]. La Nuit des prolétaires : Archives du rêve ouvrier, Paris, Fayard.
- Scott, Joan. 1990. « ‘L’ouvrière, mot impie, sordide’. Le discours de l'économie politique française sur les ouvrières (1840-1860) », Actes de la Recherche en Sciences Sociales, 83, pp. 2-15.
- Taylor, Verta. 1989. « Social Movement Continuity: The Women’s Movement in Abeyance », American Sociological Review, 54 (5), pp. 761-775.